Festival Lyrique de Paris au Musée Jacquemart-André

Révélée en Italie grâce au concours de Sarzana dans le rôle d’Adina (L’Elisir d’amore), Aurélie Ligerot se distingue ensuite à l’Opéra de Toulon (La Finta Giardiniera) puis triomphe en Rozenn (Le Roi d’Ys) à Saint-Étienne. Elle interprète Leïla (Les Pêcheurs de Perles) à l’Opéra de Craiova (Roumanie). Formée à Bordeaux, elle débute ses grands rôles avec Opéra Bastide : Pamina, Fiordiligi, Micaëla, Musetta. Fidèle à l’esprit de troupe, elle rejoint plusieurs collectifs, dont le KammerOper de Hambourg où elle chante 25 fois Violetta (La Traviata). Elle se produit sur les grandes scènes françaises : Capitole, Marseille, Bordeaux, Toulon, Avignon, Vichy. Soliste régulière dans Carmina Burana et la Messe en ut de Mozart, elle chante la 9e de Beethoven sous la direction de Marc Minkowski. En 2023, elle participe aux Offenbachiades et au gala Puccini, et interprétera Amelia (Un Ballo in Maschera) en août 2025.

Claveciniste et flûtiste de formation, c’est après des études de chant au CRR de Paris et à la Manhattan School of Music que la soprano franco-américaine Emilie Rose Bry intègre en 2013 le CNIPAL à Marseille puis le Studio de l’Opéra de Lyon. Elle a depuis été soliste au Theater an der Wien à Vienne, au Gran Teatre del Liceu et au Palau de la Musica (Barcelone), au Teatro Colón à Buenos Aires, à la Philharmonie de Moscou, à l’Opéra Royal de Versailles, aux Opéras de Nice, Toulon, Vichy, avec le Capitole de Toulouse et à la Folle Journée de Nantes. Elle a chanté sur scène les rôles d’Armida (Rinaldo), Poppea (L’Incoronazione di Poppea), Tomiri (Talestri), Clarice (Il Mondo della Luna), La Comtesse (Les Petites Noces), Elvira (L’Italiana in Algeri), Micaëla (Carmen), Violetta (La Traviata), Agathe (Le Freischütz) et Janet (200 Motels). Elle s’est produite en concert avec Jean-François Zygel, Hervé Niquet, Josep Pons, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, Les Musiciens de Saint-Julien, Les London Mozart Players, Les Lunaisiens, l’Arcal ainsi que Jean-Christophe Spinosi et son Ensemble Matheus. Elle vient de signer son premier disque « Le Moine et le Voyou » où elle est la soprano solo dans la Messe un jour ordinaire de Bernard Cavanna dirigée par Léo Warynski. 

Pianiste de formation, la soprano Aurélie Loilier se passionne surtout pour l’art lyrique. Son diplôme en poche avec mention Très Bien en chant, elle décide de se consacrer pleinement à l’Opéra et débute rapidement sa carrière. Son répertoire comprend les héroïnes de Mozart (Susanna, Donna Anna, Despina), Verdi (La Traviata), Puccini (Musetta, La Bohème), Donizetti (Adina, L’Elisir d’amore), Bizet (Micaëla et Frasquita, Carmen) et bien d’autres rôles, également dans le répertoire de l’opérette (Offenbach, Benatzky, Planquette). Au concert, Aurélie se consacre à la musique sacrée et à la mélodie. Pour le label Maguelone, elle a très récemment enregistré un CD de pièces inédites d’Augusta Holmès qui a reçu un bel accueil critique. Elle donne de nombreux récitals en France, au Moyen-Orient, en Russie mais aussi en Chine et en Amérique du Sud. Elle a prêté sa voix pour la publicité du parfum « le Mâle » de Jean Paul Gaultier en chantant « Casta Diva » de Norma de Bellini. 

Incontournable des scènes internationales, elle sert avec bonheur des répertoires aussi divers que variés. Son tempérament flamboyant et la chaleur de sa voix en font une artiste accomplie qu’on ne se lasse pas d’admirer ; avec plus de quatre-vingt-dix rôles à son répertoire, interprétés sur les plus grandes scènes lyriques internationales comme la Scala de Milan, Vienne, l’Opéra de Paris, Genève, Hong Kong, Bruxelles, Berlin, Munich, Pékin, Londres,Théâtre des Champs-Elysées, entre autres… 

Très engagée dans la formation des jeunes chanteurs, elle est cofondatrice et directrice artistique de Lyrique en Provence.  Sophie Pondjiclis est Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres 

La mezzo-soprano Mathilde Legrand est appréciée pour sa présence scénique et son timbre riche. Formée à la Chapelle Reine Élisabeth, à l’Opéra Studio de Berne et à la Schola Cantorum de Bâle, elle se perfectionne auprès de grands artistes tels que Bernarda Fink, Karine Deshayes ou Andreas Scholl.

Elle se produit à l’Opéra de Monaco, Trieste, Bienne-Soleure, Dresde et Périgueux, dans des rôles allant d’Ottavia (L’incoronazione di Poppea) à Flora (La Traviata), en passant par le répertoire baroque avec La Cetra et Atlante. Elle chante également en concert (Gloria de Vivaldi, Stabat Mater de Pergolèse, Requiem de Gounod…) et en récital à Bruxelles, Paris, Bâle et Lenk.

Polyglotte et curieuse, elle explore les répertoires rares avec exigence musicale. Soutenue par les fondations Marie-Louise et Lyra, elle mène une carrière internationale entre l’Allemagne, la Suisse, la France et l’Italie.

 Yu Shao obtient sa licence de musique au Conservatoire de Shanghai en 2008. La même année, le ténor choisit de se rendre en France pour poursuivre ses études. En 2012, il intègre la Chapelle musicale Reine Elisabeth en Belgique pour se perfectionner auprès de José van Dam. Il remporte le 4ème prix du Concours Reine Elisabeth 2014 ainsi que le 3ème prix du Concours de Toulouse. Avec l’Académie de l’Opéra national de Paris, il interprète les rôles de Pylade (Iphigénie en Tauride) et de Ferrando (Così fan tutte), avant de se faire remarquer à l’Opéra-Comique dans la redécouverte du Timbre d’Argent de Camille Saint-Saëns. Il s’est produit à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Lille, Bordeaux, Rennes, Montpellier, Nantes et Angers, mais également sur plusieurs scènes européennes. Le répertoire de Yu Shao s’étend au récital et au concert, avec des performances remarquées, notamment dans Mozart à Saint-Étienne ou Bach à Strasbourg. En juillet 2023, il a fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence dans Lucie de Lammermoor de Donizetti. 

Avec sa voix puissante et chaude adaptée au répertoire italien, le baryton Marc Souchet a déjà incarné de nombreux rôles verdiens (Rigoletto, Germont, Il conte di Luna, Amonasro, Nabucco, Iago) et a également largement exploré les opéras de Puccini (Marcello, Scarpia et Ping dans la mise en scène de Zhang Yimou au stade de France). Dans le répertoire français, il aborde avec facilité les opéras de Saint-Saëns, Bizet ou Gounod (Samson et Dalila, Carmen, Mireille, Faust) et également les oratorios comme Eve de Massenet où sa prestation en Adam a été immortalisée au disque (enregistrement paru chez Malibran). Marc Souchet est régulièrement sollicité par Opéra en plein air (Barbiere di Siviglia et Die Zauberflöte). Au concert où il a notamment chanté sous la direction de Goeffrey Styles et Charles Dutoit, son répertoire s’étend jusqu’à la création contemporaine d’œuvres signées Chrystel Marchand, Eric Darrigrand ou Minjung Woo.   

Diplômé du CRD de Pantin et de la Schola Cantorum où il a eu Nadine Denize comme professeur, Benoît Gadel débute sa carrière avec des rôles de basse tels que Colline (La Bohème, Puccini), Zuniga (Carmen, Bizet) ou encore Ramfis (Aida, Verdi). Ses facilités dans l’aigu lui permettent de s’orienter peu à peu vers le répertoire de baryton. Il interprète ainsi Escamillo de Carmen, Don Giovanni, Figaro (Le nozze di Figaro) et Guglielmo (Così fan tutte). Avec les personnages de Rossini, Verdi et Ravel, Benoît s’illustre également dans le répertoire baroque de Purcell, Monteverdi et John Blow et fait quelques incursions dans l’opérette. Au concert, il est régulièrement invité à interpréter les œuvres sacrées de Bach et Mozart mais également Charpentier, Fauré, Saint-Saëns, Dvořák ou Brahms. Parmi les rôles récents que le baryton a interprété sur scène, notons Giorgio Germont dans La Traviata de Verdi, le Comte Almaviva des Nozze di Figaro et un superbe Don Giovanni de Mozart. 

Adorant la philosophie et la littérature, Yuko étudie l’esthétique à l’Université de Tokyo. Elle obtient un master de piano à la Musashino Academia Musicae où sa rencontre avec Junji Mitsuishi la conduit vers le métier de chef de chant. Sa passion pour le répertoire vocal français l’amène à Paris en 2016. Boursière du Rotary Club, elle se perfectionne auprès d’Irene Kudela et Sébastien Joly (Ecole Normale de Musique) et de Françoise Tillard (CMA10). Elle est lauréate de la Fondation Royaumont (2019/20), et contribue à la création et à la tournée de spectacles dans la compagnie Stein-lein-chen (Rencontres: Prix du OFF Festival de Granville 2018; Youkali; tournée avec les JM France). Elle participe à de nombreux projets : ‘Un concert sous vos fenêtres’ (Vivre dans le feu), ‘Opéra Déconfiné’ (CALMS) entre autres. Elle accompagne de multiples masterclasses, notamment auprès de Neil Shicoff, Karine Deshayes, Regina Werner et Carola Guber, ainsi que le Concours international de chant Georges Enesco (depuis 2022) et le concours Les Maîtres du Chant (2024). Son CD ‘Paul Delmet, L’âme amoureuse de la Belle Époque’ sort en 2022. 

Née en 1992, Katia Weimann commence le piano à l’âge de 6 ans et se passionne rapidement pour l’art lyrique. Formée au Conservatoire de Boulogne-Billancourt, elle se perfectionne auprès d’Anne Le Bozec et d’Emmanuel Olivier au CNSM de Paris. Elle en sort brillamment diplômée en 2020 et obtient également un prix d’Esthétique musicale. Lauréate de la Fondation Royaumont, Katia travaille ensuite avec les metteurs en scène Benjamin Lazar, Patrice Caurier et Moshe Leiser sur des productions d’opéras de Gluck et de Rossini. Elle collabore régulièrement avec de jeunes compagnies lyriques (Compagnie du JAB, Le Souffle d’Orphée…) pour qui elle assure la direction musicale de pièces de théâtre musical et d’opéras (Le Nozze di Figaro, Carmen ou encore Maria Golovin de Menotti). D’autre part, en tant que pianiste-chef de chant à la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique, Katia a participé à la dernière production de la Salle Favart signée Laurent Pelly.